Lola Fontanié

Bal tombal, performance et installation, 2025. Au Polaris, Corbas. Photo : Lola Fontanié

Le début pourrait être la fin, installation dans l’espace public, 2024. À Roffiac lors de la Biennale de Saint-Flour. Photo : Lola Fontanié

I’m singing in the pain, installation, 2024. À l’attrape couleurs, Lyon. Photo : Lola Fontanié
Bal tombal, performance et installation, 2025. Au Polaris, Corbas. Photo : Lola Fontanié
Née à La Tronche (38), je vis et travaille entre Lyon, Revel-Tourdan et Clermont-Ferrand. Traversée par des collaborations et des collectifs, ma pratique se développe principalement au travers de l’écriture, du dessin, de l’installation et de la performance. Je construis des situations et des dispositifs qui donnent une place aux publics et détournent les moments de représentation en abordant avec humour des questions féministes et d’identités.
L’écriture vient activer les objets, les costumes et les contextes que je fabrique, seule ou en collectif, par la narration. La narration d’un récit qui permet d’en croiser plusieurs, de tisser des liens et d’en créer un nouveau, hybride et positionné. Jouer avec les mots et les gestes, avec les sens qui changent en fonction des contextes sociaux et politiques fait apparaître certaines histoires qui sont tues.
J’emprunte aux vocabulaires et aux formes de la performance et de la mise en scène de soi au sens large. Performances artistiques bien sûr, mais aussi performances de genre, performance drag, performance au travail, performance sociale, etc. C’est en comprenant les mécanismes de nos propres représentations en fonction des contextes que j’en fabrique d’autres, pluriels et drôles, absurdes et situés. C’est en jonglant entre plusieurs figures, rôles et identités, entre fiction et réalité, que je tente de provoquer les publics et leur attention, tout en les amusant, très sérieusement.
Depuis 2020 je réalise des ateliers de pratiques artistiques, principalement auprès d’enfants. Je pense ces temps d’interventions toujours enrichis de références artistiques, de culture populaire et scientifique à transmettre au public. Je croise l’aprentissage de techniques qui peuvent être complexes comme la couture, la photographie et la céramique avec des techniques plus accessibles comme le papier mâché et la peinture pour produire des objets, et souvent leur activation, qui deviennent des collages de matières et de couleur. Il est pour moi central de provoquer un lien entre les corps des participant·es et leur production plastique, de les amener vers la mise en scène par le costume, l’accessoire, le décor, le geste, la prise de vue.