être rares
Giulia Cenci
progresso scorsoio, 2021. 950x675x215cm. Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons, 2023-2024. Photo Blaise Adilon.
progresso scorsoio, 2021. 950x675x215cm. Vue d’exposition être rares. Photo Blaise Adilon.
progresso scorsoio, 2021. 950x675x215cm. Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons. Photo Blaise Adilon.
figurehead #5, 2023. 154x90x126cm. Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons. Photo Blaise Adilon.
Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons. Photo Blaise Adilon.
figurehead #7, 2023. 154x90x126cm. Vue d’exposition être rares. Photo Blaise Adilon.
figureheads, 2023 (détail de l’accrochage), 154x90x126cm. Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons. Photo Blaise Adilon.
dry salvages (lady), 2022. 168x124x70cm. Vue d’exposition être rares. Photo Blaise Adilon.
dry salvages (lady), 2022. 168x124x70cm. Vue d’exposition être rares. Photo Blaise Adilon.
progresso scorsoio, 2021. 950x675x215cm. Vue d’exposition être rares au CAP Saint-Fons, 2023-2024. Photo Blaise Adilon.
Pour être rares, Giulia Cenci plie et modifie l’architecture du Centre d’art pour faire dialoguer sa grande installation, qui occupe l’espace central du CAP, ainsi que ses nouvelles productions ou ses formes aux détails anthropomorphiques issues de la nouvelle série des figureheads.
Morceaux de machines ou de pièces industrielles, objets de récupération ; l’artiste altère, assemble et réassembles ces reliques du quotidien, memento d’une société de la superproduction. être rares est la première exposition personnelle de l’artiste Giulia Cenci dans un centre d’art en France.
L’exposition présente une grande installation, progresso scorsoio, une sélection de sculptures tirées de ses productions récentes figureheads ainsi qu’une incursion dans la série dry salvages, montrée au printemps dernier à Amsterdam.
La notion de travail, les vestiges et les conséquences d’une société de l’hyper productivité, aussi bien qu’une abolition de toute hiérarchie entre espèces et sphères, sont les fils rouges qui traversent son travail.
Au binôme (hyper) production et destruction, l’artiste oppose une logique de récupération, de donner une nouvelle vie à ce qui reste, aux fragments, aux objets qui ont perdu leur valeur ou leur fonction. (…)
L’artiste greffe, assemble, fond et récupère des objets de son environnement proche en réécrivant les règles du jeu. Qu’il s’agisse de fragments de machines d’un passé industriel et agricole ou de moulages de visages ou d’animaux, l’artiste les greffe, les prolonge, les complète en créant des relations inattendues. Tout dans ses sculptures est interconnecté, tout est interdépendant.
Défiant toute opposition nature/culture ou naturel/artificiel, Giulia Cenci crée un nouvel habitat (un nouvel écosystème) pour ses sculptures ; c’est une nouvelle population qui habite (ou hante ?) les espaces et qui défie toute hiérarchie de temps (présent – passé) de provenance (animal, humain, végétal), de fonction (un outil ou un fragment) et de valeur (le marbre ou un pneu).
On pourrait penser à un univers de formes figé sous les couches de résine ou dans la raideur du métal, mais il y a une forme de transformation constante dans son œuvre. Il ne s’agit pas de donner à voir un scénario de l’après – qui fait souvent écho à la science-fiction ou au post-apocalyptique – au contraire, les sculptures et les installations de Giulia Cenci sont une tentative de traduire l’impermanence de notre époque, des accélérateurs ou des amplificateurs de l’expérience du présent.
(extrait du dossier de presse)
Le projet a été réalisé en collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Lyon.
Giulia Cenci est représentée par la galerie SpazioA, Pistoia (Italie).
Giulia Cenci
Giulia Cenci
Née en 1988 à Cortone, Italie
Vit et travail entre Amsterdam et la Toscane
Notre relation à la productivité, au travail, mais aussi les promesses et les échecs de l’activité humaine – et ses traces indélébiles sur l’environnement – sont les fils rouges qui traversent le travail de Giulia Cenci.
Assemblage, moulage, fonte, greffe ; ce sont autant de procédés qui caractérisent sa pratique sculpturale. L’artiste travaille à partir de fragments, de morceaux de pièces industrielles, machines agricoles ou objets obsolètes auxquels elle donne une nouvelle forme et identité.
Hybridation, transformation et interdépendance sont le liant de ses installations souvent conçues spécialement pour les espaces où elles sont exposées.
Le travail de Giulia Cenci parle aussi de vulnérabilité et des fragilités que ses oeuvres à la fois incarnent et défient.
Giulia Cenci est lauréate du Prix artistique Baloise en 2019 et du Premio Bulgari en 2020. Finaliste du MAXXI Bvulgari Prize 2020 et du Battaglia Foundry Sculpture Prize ainsi que du prix Present Future, Artissima, Torino. Elle a été récipiendaire du Werkbijdrage Jong Talent by Mondriaan Funds.
Ses oeuvres font partie d’importantes collection publiques et privées : Museo Nazionale delle arti del XXI secolo, MAXXI — Roma, IT, le Centro per l’arte contemporanea Luigi Pecci — Prato, IT, Museo Ettore Fico, MEF — Torino, IT, le MUDAM Musée d’art contemporain du Luxembourg — Luxembourg, LU, Fondazione Sandretto Re Rebaudengo — Torino, IT, Le Fonds régional d’art contemporain, FRAC — Bretagne, FR.
Son oeuvre monumentale dead dance a été présentée à la 59ème Biennale de Venise The Milk of Dreams en 2022, sous la direction de Cecilia Alemani.
Autour de l’exposition
Avant-première Presse
de 14h à 17h
accueil et visite de presse
en présence de l’artiste
Conférence de l’artiste
de 18h à 19h
À l’Institut Culturel Italien
de Lyon, 18 rue François Dauphin,
69002 Lyon
Sur réservation
Vernissage
de 16h à 19h
ouverture de l’exposition,
rencontre avec l’artiste
et apéritif festif
Visite tous publics
de 14h30 à 15h30
visite de l’exposition avec
notre médiatrice
Visite en famille
de 16h30 à 17h30
visite de l’exposition suivie
d’un goûter
Finissage
de 14h à 18h
accueil et visite de l’exposition